Nous avons le plaisir de vous annoncer une nouvelle collaboration dans le domaine de nos cours d’oenologie.
Début avril, nous nous rendons dans la cité de Gruyère, chez notre fidèle partenaire, le restaurant Gruyère Traditions, pour dispenser notre formation à l’ensemble de l’équipe de salle.
Lors de ce cours, il est prévu d’exposer et de présenter l’ensemble des vins biodynamiques qui compose la nouvelle carte de cet établissement.
A cette occasion, nous profiterons d’introduire l’origine des vins sélectionnés, ainsi que quelques notions d’oenologie à cette sympathique équipe !
Si d’aventure vous visitez cette région, n’oubliez pas d’y gouter nos vins !
En dégustation, on parle du toucher d’un vin, appelé également le toucher de bouche. De quoi s’agit-il? Comment la percevoir? Mais aussi, comment le décrire?
Le toucher est un élément important de l’expérience gustative d’un vin, qui peut fournir des informations sur le style, la qualité et la complexité du vin. Il se réfère aux sensations physiques ressenties en bouche lorsque l’on déguste un vin.
Toutes ces différentes sensations physiques sont perçues par la langue, la bouche, les lèvres et le pharynx qui représente 20 à 25% de la surface tactile du corps humain, ce qui fait de la zone buccale la zone la plus tactile du corps humain. C’est grâce aux mouvements de la langue contre votre palais, que le sens du toucher va s’activer et vous permettre d’obtenir des informations sur la texture et la consistance du vin.
Il est possible de décrire le toucher de bouche d’un vin par sa texture (doux, granuleux, sec) mais aussi sa consistance (fluidité, épaisseur, poids, viscosité, élasticité, souplesse).
Toutes ces perceptions sont influencées par plusieurs facteurs, notamment le niveau d’acidité, le niveau de tanins, le niveau de sucre résiduel, la teneur en alcool et la présence de gaz carbonique ce qui demandent de l’apprentissage et du temps afin de mieux percevoir la dimension tactile d’un vin.
La robe du vin, terme très utilisé en dégustation, désigne la couleur et l’aspect extérieur du vin. L’analyse visuelle du vin va vous donner de précieuses indications sur lui-même.
Dans une dégustation, l’oeil est le premier sens en éveil. Un vin se goute donc d’abord avec les yeux.
Pour ce faire, prenez une feuille blanche et à la lumière par transparence vous pouvez commencer à l’analyser. La robe nous en dit long sur l’âge du vin, le type de cépage, sa teneur en alcool, sa concentration et son acidité.
Concernant l’âge, un vin jeune a des reflets violacés et pourpres. En vieillissant, les nuances seront plus orangées et ambrées.
La couleur est indice sur les cépages. Le Pinot Noir et le Gamay ont naturellement une couleur plus claire. La Syrah et Merlot plus sombre.
Enfin, en penchant et redressant le verre, une fine couche de vin redescend plus lentement et formes des larmes plus ou moins épaisses qui indique la teneur en alcool et sucre.
Certains vins ont besoin de vieillir plusieurs années. Mais pour qu’ils vous offrent le meilleur d’eux-mêmes, voici les points importants pour les conserver dans des conditions idéales.
En premier lieu, la température doit être constante et plutôt fraiche (14 degrés environ).
Ensuite, privilégiez une atmosphère plutôt humide. L’air sec peut détériorer le bouchon.
Maintenant, mettez vos bouteilles dans un endroit sans lumière car elle altère la couleur et les arômes.
Privilégiez un lieu sans odeurs afin d’éviter qu’elles ne s’infiltrent dans la bouteille par le bouchon.
Pour maintenir l’efficacité et l’imperméabilité du bouchon, couchez vos bouteilles (voir article sur ce thème).
Et pour finir, le vin à besoin de calme. Trouvez un endroit sans vibrations.
Vous l’aurez compris, le lieu de stockage est important pour garantir une bonne conservation.
Vieille de 2000 ans, la barrique fût inventée par les Gaulois pour l’élaboration de la bière. Fait de bois et de fer uniquement, elle est un prodige technique et n’a de rustique que son apparence.
Ce sont les Romains, après leur victoire sur ces terres, qui en feront leurs récipients de prédilection pour le vin. Effectivement, plus pratique que les amphores et les jarres en terre cuite, la barrique est moins fragile, plus facile à manier et d’une bonne perméabilité. Même pleine, il ne faut plus qu’un homme pour la déplacer.
D’un point de vu technique, il faut tout le savoir-faire traditionnel d’un tonnelier pour réaliser une barrique étanche sans colle ni de clou. Le tonnelier va d’abord tailler les douelles en bois, les assembler, les cintrer avec le feu. Le tout est maintenu par des cercles en métal ou en bois. La barrique deviendra et restera étanche grâce au liquide placé à l’intérieur.
Montage des barriques
Aujourd’hui, la barrique reste utilisée dans le monde du vinicole mais non plus pour le transport mais pour l’élaboration du vin. Effectivement, les vignerons l’utilisent lors des vinifications et du stockage. Elle offre au vin une micro-oxygénation, par sa porosité, qui lui confère souplesse et complexité.
En grande majorité, les bouteilles de vin font 75 cl, mais pourquoi pas 1 litre. Raisons historiques? Pratiques?
Certaines explications et hypothèses font sourires mais sachez que, ce n’est ni la taille idéal pour une personne lors d’un repas, ni pour des raisons de conservation, ni pour des raisons de transport et encore moins parce que cela correspond à la capacité pulmonaire d’un souffleur de verre.
Historiquement, la capacité des bouteilles de vin à été standardisée au XIXème siècle. A l’époque, les principaux clients des producteurs français de vin étaient les Anglais. Mais la différence de mesure entre les deux pays est difficile pour les échanges. Effectivement, l’unité de volume des Anglais était le ′′galon impérial′′ équivalent à 4.54609 litres.
Alors pour simplifier les comptes de conversion, le vin était transporté dans des fûts de 225 litres, soit exactement 50 gallons correspondant à 300 bouteilles de 750 ml (75 cl).
Ainsi, un gallon correspondait à 6 bouteilles. En fait, c’est pourquoi aujourd’hui encore, les boîtes de vin ont souvent 6 ou 12 bouteilles.
Pour que le vin s’exprime au mieux, il est fondamental de respecter les différentes températures de service. Effectivement, des températures trop basses risquent d’atrophier et fermer le vin. Trop chaud, le vin parait alcooleux et brulant. Dans cet article, nous allons vous aider à servir votre vin à la bonne température.
Voici une grille utile des différentes températures de service du vin selon le type :
Les vins pétillants entre 8 et 9 degrés,
Les vins moelleux entre 8 et 10 degrés,
Les vins rosés entre 8 et 10 degrés,
Les vins blancs secs entre 9 et 11 degrés,
Les vins blancs riches entre 11 et 13 degrés,
Les vins rouges légers entre 13 et 15 degrés,
Les vins rouges tanniques entre 16 et 18 degrés.
Le saviez-vous? Au simple contact avec le verre, le vin se réchauffe de 2 à 3 degrés. Dans ce sens, il est conseillé de servir le vin quelques degrés en dessous de la température conseillée. Aussi, la température de la pièce va faire monter rapidement celle du vin.
Equipez-vous d’un thermomètre ou d’une cave à vin (EUROCAVE ou LIEBHERR) afin d’être au plus près de la juste température.
Une agriculture plus saine et respectueuse de l’environnement.
A l’heure ou les pesticides sont pointés du doigt, l’agriculture biodynamique pose un nouveau regard sur la Nature. Pas si nouveau car les premières mentions de ce mouvement remonte aux années 1920. C’est sous l’impulsion d’un homme, Mr Rudolf Steiner, philosophe et scientifique d’origine autrichienne que les bases de cette agriculture furent exposées lors de conférences aux agriculteurs.
La biodynamie repose sur l’intelligence de la nature pour accompagner les plantes et les animaux vers un développement harmonieux. Les agriculteurs ont recourt à des préparations naturelles (compost, plantes médicinales, silice par exemple) pour un effet régénérateur des sols. L’aspect cycle de la vie de la Terre (cycle solaire et lunaire) est important également car ils guident les travaux agricoles et les travaux lors de la transformation des récoltes (vendanges, vinifications, mise en bouteilles pour le domaine viticole).
Les avantages sont nombreux :
augmentation de la fertilité et de la biodiversité des sols,
accompagnement de la plante dans son développement,
renforcement de leur immunité,
gain de qualité et de gout des récoltes,
meilleur pour la santé,
respect du vivant.
ect…
Le label Demeter, crée en Allemagne en 1932, certifie une agriculture biodynamique guidée par un cahier des charges strictes. Pour en savoir plus sur ce label cliquez ici.
De nombreux vins de notre assortiment répondent à ces valeurs et sont labellisés Demeter. Plus d’informations sur notre site internet www.vinfranc.ch
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