Quelles origines? Terre cuite ou béton? Pourquoi cette forme? Avantages pour le vin?
Un peu d’histoire…
Reprenons depuis le départ. Le mot « amphore » (amphora en Grec) désigne un vase à deux anses symétriques, au col rétréci, avec ou sans pied. Elles étaient utilisées principalement pour le transport des aliments. Les plus anciennes pièces retrouvées au nord de la région du Caucase, c’est-à-dire la Géorgie et l’Arménie actuelles, datent du Vème et VIème millénaires.
Maintenant, pour la vinification et la conservation du vin, différents contenants étaient utilisés dans l’Antiquité :
- Les Géorgiens utilisaient de grandes jarres de terre appelées « Qvevris » et toujours utilisées à l’heure actuelle. Elles étaient – et sont encore – enterrées dans les maisons et scellées par un couvercle en bois ou en pierre.
- Les Romains utilisaient également de grandes jarres de terre cuite, appelées « Dolia », d’une contenance d’environ 3000 litres, mesurant 2 mètres de haut et qu’ils enterraient dans les jardins des maisons.
Au début des années 2000, on voit l’apparition des premiers prototypes d’amphore en béton. Sa forme ovoïde et dépourvue d’angles favorise en outre le mouvement du vin à l’intérieur.
Vient très vite le débat de la matière première utilisée pour fabriquer ces amphores. Nos ancêtres ne connaissant pas le béton sous la forme actuelle, la matière constituante d’une amphore était généralement la terre cuite.
Tout deux présentent des avantages certains :
- Une température quasi-constante toute l’année. Ces contenants ne nécessitent aucune infrastructure coûteuse de maintien de température (chauffage ou climatisation),
- La neutralité aromatique de la terre cuite et du béton n’apporte donc aucuns arômes,
- La porosité de la terre cuite offre au vin une oxygénation régulière.
Blanc de Noir “Schiefer” du Domaine Obrecht dans les Grisons
L’Oiseau Blanc du Mas Foulaquier dans le Languedoc-Roussillon
